Peut-on imaginer
que celle ou que celui
que l'on croise un matin,
dont on sait la misère,
le mal ou la douleur
continue son chemin
à l'abri de tout vent ?
Tandis que l'on poursuit
la route et que s'égarent
dans le menu des jours
la pensée solidaire,
la simple humanité
qui partagent un instant
ce que l'autre déguste ?
© andré elleboudt
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