Déposer en chemin le seul poids de son pas.
Et brumiser dans l'air l'âcre goût de la vie.
Cracher haut vers le ciel la rage de ses mots.
Enterrer dans la boue l'attente du bonheur.
Tagger sur un laid mur les couleurs de son
fiel.
Puis enfin se sentir libre comme l'oiseau.
Reconnaître en sa vie les raisons de sa joie.
S'arrêter, regarder, s'habiller de la paix
qui soudain, là devant, jaillit tel un volcan
quand l'esprit se repait du quotidien des
jours.
© andré elleboudt
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