La maitrise est un art
qui ressemble parfois
aux œuvres insensées.
Côtoyer, tolérer
tant en soi qu'en tout autre
ce que l'on insupporte
a pour moi l'âcre goût
du feu froid en hiver.
Propos tenus sans cœur,
regard tout en froideur,
relation sans égard,
distance et siccité…
Maîtriser mon humeur,
affronter, endurer
ces dispositions-là
me coûte et puis m'irrite.
Alors je me défais
et deviens malgré moi
dédain, aridité.
© andré elleboudt
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