Les chaises sont en cercle,
les invités sont là.
Ils se sont tous assis
et se sont regardés.
Au ras du sol, discret,
comme un liteau de givre
qui marque les espaces
aux confins de chacun.
Puis, quand enfin tiédis,
les mots se sont croisés
au-delà des visages ;
la vie s'est échangée.
Il faut bien peu de choses
pour que des solitudes
sans peur enfin s'éveillent,
se sentent reliées.
© andré elleboudt
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire