jeudi 28 septembre 2017

Je m'écris mes cris




Si le papier du corps
était millimétré,
il serait plus aisé
de le cartographier
afin d'y situer
le mal et ses misères.
Le cahier de l'esprit
est, quant à lui, ligné
et je peux y noter
ce que dit la souffrance
des hargneuses errances
d'un corps désabusé.
On situera les feux,
on décrira la rage.
Mais en fait à quoi bon
s'il s'agit de survivre ?


© andré elleboudt

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