Si le papier du corps
était millimétré,
il serait plus aisé
de le cartographier
afin d'y situer
le mal et ses misères.
Le cahier de l'esprit
est, quant à lui, ligné
et je peux y noter
ce que dit la souffrance
des hargneuses errances
d'un corps désabusé.
On situera les feux,
on décrira la rage.
Mais en fait à quoi bon
s'il s'agit de survivre ?
© andré elleboudt
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