Je suis allongé, las.
Le corps au repos, lent.
Je me crois retiré
Je me crois retiré
mais je ne le suis pas.
Des mélodies déjà
circulent et se percutent.
Elles parlent de langueurs,
Elles parlent de langueurs,
déversent des ardeurs
quand d'autres mots trapus
pogotent à qui mieux mieux.
Minuit sonne et alors,
surprenant mon esprit
endiablé malgré lui,
s'invitent des assauts
aux gouts marqués de fleurs,
de pomme et de citron.
Mon corps est habillé
Mon corps est habillé
d'or pâle et mes papilles
soudainement s'éveillent.
Je le sais et pourtant,
je me surprends toujours
à me laisser porter,
oh, que dis-je, emporter
par ce faible tenace
à laisser s'étioler
par ma douce goulotte,
assoiffée, exigeante,
le filet délicat
d'un bon vin de pays.
© andré elleboudt
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