J'ai entendu souvent.
Je l'ai vu quelques fois.
J'ai subi je le crois.
Ils se font face et crient,
éructent et brutalisent;
dès la victoire acquise,
ils rangent l'attirail,
partent sans regarder
au sol le sang séché.
Leurs traits sont déformés,
les bouches comme un cloaque
et en main les matraques.
ça c'est le quotidien
des haines et des refus
de l'autre comme un pus.
Bien plus couards et veules,
certains se cachent au chaud
sur les réseaux sociaux.
La noirceur erre en paix,
blesse et fauche à l'envi,
c'est facile et gratuit.
L'humanité expire;
local ou planétaire
le venin se libère.
Oh oui, tout n'est pas mal.
Mais la verve est au dur,
au fort, aux forts en gueule.
J'ai vu près de la gare
sur un mur gris tagué:
"j'aime l'humanité".
Moi aussi.
© andré elleboudt
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
dimanche 18 décembre 2016
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