Car cette année-là, l'hiver, le printemps s'étaient donnés mot: mieux vaut se noyer qu'être sec et mort. La terre et sa vie conjuguaient au vert le verbe exister. Quand c'est trop ça nuit et tout disparut d'avoir bien trop bu. L'été, un marais, l'automne, longue crue. L'année s'écoula, comme un ru saoulé, un bien mauvais cru.
© andré elleboudt
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