samedi 28 mars 2015

Pensée


J'ai croisé un matin,
face au vent, un torrent
à la force inconnue.
Des sommets ébranlés
par un tel déploiement
il a tout déversé
vers les sols méandreux.
Ce n'étaient que débris
de peines et de brisures.
Un regard observait
ces tourments de nature
n'osant imaginer
le pourquoi du carnage.

D'où donc peut provenir
une hargne si dure
envahissant ainsi
un pays fait de paix?
Comment se figurer
un dessein destructeur
quand rien n'expliquerait
la furie faite vie?
Que faire pour empêcher
ou peut-être endiguer
ce qui n'a pas de sens?
Un courant peut-il être?
C'était là ma pensée
tandis que je sentais
se calmer tout en moi
un fort moment d'angoisse.

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