La nuit est devenue
compagne malgré moi.
La couleur et le goût
du temps qui coule lent
ressemble à un festin
sans hôtes et sans repas.
Tout est là et pourtant
rien ne semble présent.
Le silence se donne
des airs de symphonie.
L'obscurité est feinte
tant les objets, de nuit,
ressemblent à ce qu'ils sont.
Quant à celui qui veille,
il règne en suzerain
sur des serfs étourdis.
Un cri d'oiseau dehors
vient rompre, caverneux,
l'immobile présence
d'un calme si profond.
Et la gêne envahit
ce crieur impoli.
La nuit est devenue
compagne malgré moi
dont parfois j'aperçois
le bout du nez, je crois.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
vendredi 6 février 2015
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