mardi 4 octobre 2011

Symphonie

C'est une symphonie qui s'empara de moi
lentement et en traître un jour sans souvenir,
et devint permanente, quelque soit la mesure
ou la tonalité ou même la cadence.
C'est une symphonie en diverses parties
écrites, interprétées sans chef ou musiciens ;
et pas de partition ; que les notes du temps
s'écoulant jour et nuit, se chevauchant allègres.
C'est une symphonie aphone et anémiante,
invisible et cruelle, diffuse et orageuse
capable en un instant de griser un ciel bleu,
le rendre lourd et moite, poisseux et écrasant.
C'est une symphonie secrète et sans public,
son nom est maladie, son prénom est douleur.

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