Il m’arrive parfois au détour d’un matin de croiser en chemin une horrible sorcière. Horrible mais pas laide, disons plutôt vilaine au regard asséché, aux rides venimeuses de tant de nuits de fiel, de journées sans câlin. C’est la vie qui transforme en ces êtres difformes les destinées banales de ces femmes pisseuses et mauvaises et menteuses dont les airs compassés feraient croire à un con qu’elles sont la bonté même. Ces êtres malheureuses manipulent les mots, les paroles et les mines ; n’allez pas croire amis que chez elles le blanc est blanc en vérité ! C’est un douteux mélange de gris comme effacé. Il n’y a plus de ton, simplement des essais de couleurs délavées qui amplifient, miroir, le vide d’un cœur mort. Ces mangeuses de joie vous feraient avaler n’importe quel été en dénonçant, grands dieux, n’être qu’en février. Méfiez-vous, passants, de ces femmes fatales, vous deviendrez coupables de leurs perversité. Retenez que ces dames ont des amis nombreux, tous ces gens qui un jour ont cru leurs charités.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
mardi 13 septembre 2011
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